Déclaration Liminaire CFDT-CULTURE – Formation Spécialisée Ministérielle du 15 mai 2024

Lors de notre seconde session annuelle, nous observons une inertie préjudiciable à l’efficacité de notre mission. Seuls deux points à l’ordre du jour, dont l’un est la validation des procès-verbaux, requièrent vraiment notre délibération. C’est inacceptable.

Ce constat est d’autant plus inquiétant que nous manquons de documents préparatoires indispensables à nos discussions, compromettant ainsi notre objectif d’améliorer les conditions de travail pour nos 28 000 agents du ministère de la Culture.

Notre instance vise à impulser des actions tangibles plutôt qu’à maintenir un dialogue superficiel.

Sans outils appropriés, tels que des analyses approfondies et des prévisions précises, notre capacité à anticiper et à répondre aux évolutions du monde du travail reste théorique.

Aussi, face aux défis du numérique, du télétravail et des nouvelles formes d’organisation du travail, une réponse agile et innovante est indispensable. Adopter des politiques adaptatives, conscientes des mutations du travail, est crucial pour garantir des conditions de travail équitables et stimulantes pour tous.

Il est également essentiel de renforcer notre réseau de prévention.

Nous saluons l’arrivée de notre nouvelle médecin du travail coordinatrice, un progrès notable.

La garantie d’un accès équitable à la médecine du travail pour tous nos agents et agentes est une urgence accrue.

L’inspection santé et sécurité au travail, ainsi que les conseillers et assistants de prévention, jouent un rôle déterminant qui mérite davantage d’écoute, de soutien et de reconnaissance.

Par ailleurs, des événements significatifs comme les Jeux Olympiques et Paralympiques devraient servir de catalyseurs pour revoir et améliorer nos pratiques, et non comme des ajustements temporaires au travail.

Aussi, plaidons pour une réforme en profondeur de cette instance, plaçant la prévention et l’amélioration des conditions de travail au cœur de nos priorités. Il est impératif que l’administration reconnaisse ses responsabilités et s’engage à fournir les ressources nécessaires pour concrétiser nos ambitions communes.

Engageons-nous collectivement à transformer cette instance en un espace de dialogue et d’action réellement efficace, répondant aux besoins et aspirations de tous les agents et agentes du ministère de la Culture.