Le feuilleton des Archives nationales du monde du travail a connu, de son côté, un nouvel épisode, avec le départ du directeur adjoint vers les AD du Nord ; toujours est-il que nous aimerions tous que la situation de ce SCN finisse par se normaliser et que l’administration cesse d’y envoyer des sortants de l’INP. Combien de jeunes sortants ont fait les frais des dysfonctionnements de ce service ? Trop pour laisser la situation se répéter une énième fois.
Toujours sur les archives, soulignons que l’administration s’est engagée à œuvrer pour que le conservateur affecté à la préfecture de police de Paris, en partance pour les Archives nationales, soit remplacé par un autre conservateur.
Du côté des musées, s’il faut souligner l’attractivité indéniable du musée d’Orsay – 5 candidats pour un seul poste – il faut aussi rappeler que de plus en plus de postes de direction échappent au corps. Nous ne pouvons donc que, nous satisfaire de la nomination d’un conservateur à la tête du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon (conformément au décret de 2010), annoncé en cours de séance.
Dans la spécialité archéologie, deux postes vacants depuis la réforme territoriale sont enfin pourvus, à Besançon et Poitiers. Les représentants de la CFDT-Culture ont demandé, une nouvelle fois, que les nominations d’agents de l’INRAP sur des postes de conservateurs soient annoncées en CAP, de manière à éviter tout malentendu.
Examen des recrutements au tour extérieur
La commission d’évaluation scientifique (CES) a auditionné, cette année, 17 candidats pour 5 postes. Trois lauréats intégreront la spécialité archéologie, les deux autres relevant des spécialités musée et monuments historiques.
La CFDT-Culture a souligné le profil varié des candidats, qui témoigne de l’attractivité du corps des conservateurs. Le fait que certains postes, notamment ceux de CRMH-adjoints, soient réservés aux conservateurs – engagement ferme réitéré par le directeur général des patrimoines – joue certainement un rôle en la matière.
