Le ministre a annoncé le versement d’une prime de 500 € à tous les agents en poste en septembre en administration centrale, en services déconcentrés et dans les services à compétence nationale. Inévitablement, cela nous interpelle, pour ne pas dire que cette annonce nous laisse interloqués !
Cette prime – et l’annonce qui va avec-pourrait être perçue comme un signe positif en direction des agents qui sont confrontés au plan de transformation ministérielle.
Mais sans discuter du montant c’est bien la manière qui interroge.
La CFDT reste ferme et réaffirme son refus d’une réforme paramétrique avant la grande réforme systémique qu’elle appelle toujours de ses vœux, à condition qu’elle soit une réforme de justice sociale.
Une concertation s’est engagée avec le Haut-Commissariat à la Réforme des Retraites (HCRR) depuis avril 2018, soit depuis plus de 18 mois. Les échanges ont été nombreux et riches. Le rapport Delevoye présenté en juillet dernier aux partenaires sociaux constitue la base des discussions qui se sont ouvertes depuis septembre et qui doivent aboutir au projet de loi créant le système universel de retraite, ainsi qu’aux mesures d’accompagnement sectorielles indispensables. Cette concertation piétine du fait des atermoiements et des hésitations du gouvernement. Il faut que celui-ci donne des gages sur la portée et le sens de la réforme des retraites qu’il souhaite mener.
Le Centre national de la musique (CNM) se doit d’être un opérateur de l’État qui met en œuvre la politique du ministère de la culture dans ce domaine. Le rôle de l’État est d’assurer une régulation de l’organisation du secteur et du marché de la musique pour éviter les positions dominantes. Le CNM doit avoir pour ambition la promotion des différentes activités musicales. Pour ce faire, il faut que sa gouvernance soit en adéquation avec la commande politique et en cohérence avec les enjeux d’intérêt général.
Lors du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail ministériel (CHSCTM) du 14 novembre 2019, la médecine de prévention a apporté un éclairage révélateur sur la perception, par les agents, du projet de transformation ministériel (PTM). En faisant lecture de certains extraits d’une étude statistique de 2012 (juste après la RGPP), plusieurs points ont été mis en exergue :
Chaque année, 219 000 femmes sont victimes de violences physiques ou sexuelles commises par leur partenaire ancien ou actuel. La lutte contre les violences faites aux femmes, dans et hors du lieu de travail (entreprises et administrations), est un seul et même combat. La CFDT le mène aux côtés des associations et sur les lieux de travail. La CFDT-CULTURE est… Read more »
« Qu’il ferme sa gueule et que nous avancions en sagesse pour que nous puissions sereinement faire le meilleur choix pour Notre-Dame » : c’est en ces termes fleuris qu’à la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale, le général – à la retraite- Georgelin[1] parlait de Philippe Villeneuve, architecte en chef des monuments historiques en charge du chantier de Notre-Dame de Paris. Cause de cette parole excessive : Philippe Villeneuve s’était exprimé publiquement, fort de son autorité et son expérience professionnelles, en faveur d’une restauration à l’identique de la flèche de Notre-Dame, et non d’un « geste architectural » évoqué par le président de la République, sans information ou concertation avec les services du ministère de la Culture.