CFDT-Culture – déclaration de la CFDT-CULTURE au comité technique ministériel du 12 novembre 2020
Vous avez des questions ? Écrivez-nous à covid-19@cfdt.fr
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DIALOGUE SOCIAL CONFINÉ, DIALOGUE SOCIAL ÉTOUFFÉ !
Un Cabinet et une administration sourdes aux agents !
« Il est temps de siffler la fin de la récréation », sic !!!
C’est ainsi que la directrice de Cabinet de la ministre de la Culture s’est adressée aux représentants des organisations syndicales représentatives des personnels comme s’ils n’étaient que des gamins dissipés qui refusent de rentrer dans le rang, alors qu’ils étaient présents pour parler de la sécurité et de la santé des agents qui vont subir une énième réorganisation.
L’administration, qui travaille depuis le début du confinement en vase clos et dans la précipitation sur des questions concernant votre santé et votre sécurité dans le conteste inédit de pandémie inédit COVID 19, se retrouve aujourd’hui dans une situation d’irresponsabilité totale à 4 jours du déconfinement imposé par l’État.
Désormais hebdomadaire, cette audioconférence a permis des échanges entre le secrétaire d’État Olivier Dussopt et les neuf organisations représentatives dans la Fonction publique.
Sujets toujours en attente de réponses
Publication du ou des décrets relatifs aux primes exceptionnelles des trois versants : toujours attendue. Encore une fois, la CFDT regrette l’absence de tout dialogue social et les conséquences sur les agents, sur les services, et sur les conditions de la reprise. Ces inquiétudes sont renforcées par l’absence persistante de décrets. Et par la circulation d’informations telles qu’une baisse des compléments indemnitaires annuels (notamment des agents en ASA) pour financer la prime exceptionnelle…
La CFDT-CULTURE ne peut que constater les conditions extraordinaires d’organisation et de consultation de ce comité technique ministériel.
Nous pouvons admettre que ces modalités seraient justifiées par les circonstances actuelles. Cependant nous considérons que celles-ci ne sont absolument pas compatibles avec un dialogue social que l’on soit en « mode dégradé » ou non. Les audioconférences qui se sont tenues régulièrement n’exonèrent pas du respect des instances.